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Les règles de cumul d'activités ont été profondément rénovées
en 2007. Le principe de l'obligation d'exclusivité des agents
s'accompagne de dérogations diverses.
L'obligation d'exclusivité
Les fonctionnaires et les agents non titulaires doivent
consacrer l'intégralité de leur activité professionnelle aux
fonctions qui leur sont confiées.
Certaines activités privées leur sont interdites, y compris si
elles sont exercées sans but lucratif. Il s'agit :
Hormis ces cas, l'exercice d'une activité bénévole au profit
de personnes publiques ou privées sans but lucratif est libre.
Les dérogations
Sont autorisées, sans autorisation préalable, les activités
suivantes :
Les dérogations soumises à autorisation
D'autres dérogations existent, mais sont soumises à une
autorisation de l'employeur principal. Il s'agit :
de la création ou de la reprise d'une entreprise (pendant 2
ans maximum, avec une prolongation d'un an et après avis de la
commission de déontologie) ;
de la direction d'une société ou d'une association à gestion
intéressée, lorsqu'un agent est lauréat d'un concours ou recruté
comme non titulaire (pendant un an, renouvelable une fois et après
avis de la commission de déontologie).
Les fonctionnaires peuvent également être autorisés à cumuler
à titre accessoire à leur activité principale, sous réserve que ces
activités ne portent pas atteinte au fonctionnement normal, à
l'indépendance ou à la neutralité du service, les activités
suivantes :
Le cumul de ces activités accessoires est subordonné à la
délivrance d'une autorisation par le département.
Les modalités de délivrance de
l'autorisation
Préalablement à l'exercice de toute activité soumise à
autorisation, l'agent adresse au département qui lui en accuse
réception, une demande écrite qui comprend les informations
suivantes :
1 - Identité de l'employeur ou nature de l'organisme pour le
compte duquel s'exercera l'activité envisagée.
2 - Nature, durée, périodicité et conditions de rémunération
de cette activité.
Toute autre information de nature à éclairer le département
sur l'activité accessoire envisagée peut figurer dans cette demande
à l'initiative de l'agent.
Le département notifie sa décision dans un délai d'un mois à
compter de la réception de la demande.
Lorsque le département estime ne pas disposer de toutes les
informations lui permettant de statuer sur la demande, il invite
l'intéressé à la compléter dans un délai maximum de quinze jours à
compter de la réception de sa demande. Le délai de notification est
alors porté à deux mois.
En l'absence de décision expresse écrite contraire dans le
délai de réponse mentionné ci-dessus, l'intéressé est réputé
autorisé à exercer l'activité accessoire.
Tout changement substantiel intervenant dans les conditions
d'exercice ou de rémunération de l'activité exercée à titre
accessoire par un agent est assimilé à l'exercice d'une nouvelle
activité. L'intéressé doit adresser une nouvelle demande
d'autorisation.
Le département peut s'opposer à tout moment à la poursuite
d'une activité dont l'exercice a été autorisé, dès lors que
l'intérêt du service le justifie, que les informations sur le
fondement desquelles l'autorisation a été donnée apparaissent
erronées ou que l'activité en cause ne revêt plus un caractère
accessoire.
Les sanctions en cas d'inobservation des
règles
La violation des règles énoncées ci-dessus peut entraîner un
remboursement des sommes indûment perçues et une sanction
disciplinaire.
En cas de cumul illégal d'activités, l'agent s'expose au
reversement des rémunérations irrégulièrement perçues au titre de
l'activité accessoire.
Par ailleurs, le cumul illégal ou sans autorisation d'un emploi public peut entraîner une sanction disciplinaire.